Visa touriste Australie refusé : Que faire ?
Si votre visa eVisitor ou votre eTA a été refusé, nous vous proposons de découvrir quelles sont les possibilités de mener à bien votre voyage en Australie selon les cas et les causes de ce refus.
Vous avez effectué une demande de visa eVisitor ou d’eTA pour l’Australie en ligne et vous venez de recevoir un email vous indiquant que cette demande a été refusée ? La plupart du temps, vous ne pourrez pas connaître en détail la raison de ce refus et cet email ne vous indiquera pas non plus comment vous pouvez faire pour maintenir votre projet de voyage en Australie. Nous vous proposons donc de découvrir ici que faire en cas de refus de l’eVisitor ou eTA pour l’Australie, les raisons possibles de ce refus et les recours possibles.
Refus de visa eTA ou eVisitor Australie : les points clés
- Le visa eTA ou eVisitor peut être refusé si le voyageur ne respecte pas les conditions d'éligibilités
- En cas de refus du visa eTA ou eVisitor suite à une erreur, il est possible d'effectuer une nouvelle demande
- Il est possible d'effectuer une demande de visa classique si l'eTA ou eVisitor a été refusé en raison de l'objectif du voyage ou de la nationalité
- Passer par un prestataire privé peut vous éviter les erreurs entrainant un refus du visa eTA ou eVisitor.
Vous avez reçu une notification vous informant que votre demande de visa eVisitor ou d’eTA pour l’Australie a été refusée ? Ce refus peut être déroutant, d’autant plus que l’email envoyé par les autorités australiennes ne précise généralement aucune raison explicite. Pourtant, plusieurs facteurs bien identifiés peuvent expliquer ce rejet. Voici une synthèse complète et optimisée des raisons possibles d’un refus de visa pour l’Australie, qu’il s’agisse d’un eVisitor ou d’une eTA.
→ Séjour de plus de 90 jours ou projet non conforme
Le visa eVisitor Australie (subclass 651) et l’eTA Australie (subclass 601) sont tous deux réservés aux séjours de courte durée, limités à 90 jours consécutifs maximum. Si vous indiquez une durée de séjour supérieure ou si les autorités estiment que votre projet ne correspond pas à un voyage touristique ou d’affaires, votre visa australien peut être refusé.
De même, tout séjour ayant pour but :
Ce cas requiert un visa Australie classique. Si vous avez coché par erreur une case indiquant un tel objectif, cela suffit à entraîner le refus du eVisitor ou de l’eTA.
→ Problèmes médicaux ou sanitaires
L’Australie applique des règles sanitaires strictes. Un état de santé jugé incompatible, notamment en cas de maladies transmissibles comme la tuberculose, peut expliquer un refus de visa eVisitor ou d’eTA Australie.
Même si aucune pièce médicale n’est systématiquement exigée lors de la demande, certaines déclarations peuvent suffire à éveiller l’attention des services de l’immigration :
→ Casier judiciaire ou antécédents migratoires
Une condamnation pénale de plus de 12 mois (peu importe si elle a été effectuée ou non) est une cause fréquente de refus de l’eVisitor ou de l’eTA. Cela inclut :
Ces critères sont vérifiés automatiquement via des bases de données interpolées, et les fausses déclarations sont systématiquement sanctionnées.
→ Informations erronées ou incohérentes dans le formulaire
Il s’agit d’un motif courant de refus du visa pour l’Australie. Même une simple faute de frappe ou une cohérence approximative entre les informations fournies peut entraîner un rejet :
Conseil : éviter ce type de refus eVisitor Australie est possible en relisant attentivement chaque section du formulaire, voire en faisant appel à un prestataire spécialisé.
→ Manque de garanties de retour ou de solvabilité
L’administration australienne souhaite s’assurer que vous ne resterez pas sur le territoire au-delà de la durée autorisée. Le refus du visa australien eVisitor ou eTA peut survenir si :
Même si certains documents sont facultatifs, leur absence peut peser négativement dans la balance.
→ Historique de refus ou comportement suspect
Un refus antérieur de visa australien peut jouer contre vous si vous ne fournissez pas une explication claire ou si vous soumettez une nouvelle demande identique trop rapidement.
Par ailleurs, un comportement perçu comme suspect ou une tentative de fraude (changement de nationalité déclaré, demande multiple avec des données contradictoires…) est aussi un motif de refus eTA Australie fréquent.
À noter : les autorités australiennes ne justifient pas toujours la décision de refus, ce qui peut rendre difficile l’identification du problème réel. C’est pourquoi il est essentiel de remplir le formulaire avec une extrême rigueur, d’être transparent et honnête, et si besoin, de faire appel à un prestataire professionnel pour éviter les erreurs courantes.
Recevoir un refus pour une demande d’eVisitor ou d’eTA peut être déroutant, surtout en l’absence d’explication détaillée de la part des autorités australiennes. Pourtant, chaque cas de refus correspond à une situation précise, avec parfois une solution possible, et d’autres fois une absence totale de recours. Voici un tour d’horizon complet des raisons les plus courantes de refus et des démarches possibles en fonction de votre situation.
→ Séjour prévu de plus de 90 jours
Motif du refus : L’eVisitor (subclass 651) et l’eTA (subclass 601) sont exclusivement réservés aux séjours touristiques ou professionnels de moins de 3 mois consécutifs.
Conséquence : Refus automatique de la demande.
Solution : Vous devrez déposer une demande de visa Visitor classique (subclass 600). Ce visa permet des séjours plus longs, jusqu’à 6 ou 12 mois, selon les cas. La demande est plus complexe, nécessite des justificatifs supplémentaires et peut être soumise à des frais plus élevés.
→ Projet de travailler en Australie
Motif du refus : Le formulaire indique une intention de travail rémunéré (emploi salarié ou non déclaré).
Conséquence : Inadmissibilité au eVisitor ou eTA.
Solution : Il faut demander un visa adapté à votre situation, tel que le Temporary Skill Shortage visa (subclass 482) ou un Working Holiday visa si vous êtes éligible. Ces visas nécessitent souvent une offre d’emploi, un sponsor ou une preuve de qualification.
→ Raisons médicales
Motif du refus : Le formulaire indique une maladie transmissible (comme la tuberculose) ou une affection chronique susceptible de coûter cher au système de santé australien.
Conséquence : Rejet immédiat, sans possibilité d’appel direct.
Solution : Il est possible dans certains cas de fournir un certificat médical détaillé et de faire une demande via un visa spécifique avec examen de santé (Visitor visa subclass 600, ou Medical Treatment visa subclass 602). L’évaluation sera plus poussée et pourra nécessiter une autorisation conditionnelle.
→ Casier judiciaire ou antécédents pénaux
Motif du refus : Le demandeur a déclaré (ou est détecté via les bases de données internationales) une condamnation pénale de plus de 12 mois, même sans exécution de la peine.
Conséquence : Refus catégorique du eVisitor ou eTA.
Solution : Il est possible de faire une demande de visa avec “Character assessment”, comme le Visitor visa subclass 600. Vous devrez fournir un certificat de police, une explication écrite, et parfois des documents judiciaires. La réponse dépendra du caractère, de la gravité des faits et du temps écoulé.
→ Incohérences ou erreurs dans le formulaire
Motif du refus : Mauvais numéro de passeport, prénom mal saisi, informations contradictoires ou omission.
Conséquence : Rejet immédiat sans droit de correction.
Solution : Il est possible de refaire une demande après 10 jours. Il faut s’assurer que toutes les données sont rigoureusement exactes, et que le passeport est valide. Si vous avez un doute, passer par un prestataire spécialisé peut sécuriser la procédure.
→ Absence de preuve de fonds suffisants
Motif du refus : L’administration suspecte une volonté de rester illégalement, ou un manque de ressources pour subvenir à vos besoins.
Conséquence : Refus au motif de risque migratoire.
Solution : Si vous souhaitez refaire une demande, préparez des relevés bancaires récents, une lettre d’engagement de votre employeur, ou une preuve de revenu. Ces pièces ne sont pas obligatoires au départ, mais peuvent rassurer les autorités.
→ Absence de preuve de retour dans votre pays
Motif du refus : Le formulaire ou les documents ne démontrent aucun lien fort avec votre pays d’origine (emploi, famille, obligations).
Conséquence : Refus pour présomption de non-retour.
Solution : Pour une nouvelle demande, ajoutez des documents de rattachement : contrat de travail, inscription scolaire, lettre de votre employeur, attestation de propriété, etc.
→ Refus précédent ou tentative multiple
Motif du refus : Antécédent de refus d’un visa australien, nouvelle demande trop rapide ou données contradictoires entre plusieurs dossiers.
Conséquence : Refus automatique.
Solution : Attendez au moins 10 jours ouvrés, relisez l’ensemble de vos réponses précédentes et reformulez clairement toute nouvelle demande. Une lettre explicative peut être ajoutée dans une demande de visa classique si vous optez pour un Visitor visa subclass 600.
→ Utilisation d’un document de voyage invalide
Motif du refus : Passeport expiré ou non reconnu (certains documents de voyage spéciaux ou laissez-passer peuvent ne pas être valides).
Conséquence : Invalidation de la demande.
Solution : Renouvelez votre passeport avec une validité d’au moins 6 mois au-delà de votre date d’arrivée prévue, puis faites une nouvelle demande de visa électronique.
→ Nationalité non éligible au eVisitor ou à l’eTA
Motif du refus : Le pays d’origine du demandeur n’est pas dans la liste des pays éligibles à l’un ou l’autre de ces visas.
Conséquence : Refus automatique sans appel.
Solution : Il faudra obligatoirement passer par un visa Visitor (subclass 600) en déposant une demande via le consulat ou l’ambassade australienne. Cette procédure est plus longue et exige des justificatifs solides (hébergement, billets, budget, santé, etc.).
Le refus d’un visa eVisitor ou eTA pour l’Australie ne signifie pas nécessairement la fin de votre projet de voyage, mais il impose une réflexion attentive. Selon la cause du refus, plusieurs options s’offrent à vous :
Dans tous les cas, il est vivement recommandé de préparer un dossier complet, précis et honnête, en vous assurant que chaque information est cohérente avec vos documents officiels. Si vous avez des doutes sur la procédure ou sur l’éligibilité de votre situation, faire appel à un prestataire spécialisé ou à un agent agréé en immigration peut vous éviter un nouveau refus. Une analyse en amont, une bonne préparation et une demande structurée augmentent considérablement vos chances d’obtenir l’autorisation nécessaire pour entrer en Australie.
Découvrez si votre question a déjà reçu une réponse dans la liste ci-dessous
Non, il n’existe aucune procédure de recours ou d’appel spécifique après un refus de visa eTA pour l’Australie. Contrairement à certains visas classiques, l’eTA (Electronic Travel Authority) étant une autorisation électronique simplifiée, toute décision de refus est considérée comme définitive. Si vous estimez que le rejet est dû à une erreur de saisie ou à une information incomplète, la seule solution consiste à soumettre une nouvelle demande, après avoir pris soin de corriger les éléments concernés. Si vous ignorez la cause du refus ou si vous suspectez une inadmissibilité (antécédents judiciaires, problème de santé, etc.), il peut être préférable de faire une demande de visa traditionnel (comme le visa subclass 600), qui offre un processus plus détaillé et des possibilités de justification.
Après un refus d’eTA pour l’Australie, il est généralement recommandé d’attendre un délai d’environ 10 jours avant de soumettre une nouvelle demande. Ce délai permet au système australien de clore officiellement le traitement du précédent dossier, et vous donne aussi le temps d’analyser votre première demande. Ce laps de temps est utile pour corriger une erreur éventuelle dans le formulaire initial, vérifier les informations saisies, ou ajuster certains documents. Refaire une demande immédiatement après un refus sans modification substantielle pourrait conduire à un nouveau rejet automatique. Il est donc essentiel de s’assurer que votre situation n’entre pas dans les cas d’inéligibilité à l’eTA avant de soumettre à nouveau une demande en ligne.
Oui, refaire une demande sans comprendre la cause du refus comporte un réel risque. L’eTA étant une procédure automatisée et simplifiée, les autorités australiennes ne fournissent pas toujours de motif détaillé en cas de refus. En l’absence d’explication officielle, vous pourriez reproduire involontairement la même erreur (incohérence dans les données, passeport inéligible, problème de santé non déclaré, etc.). Une nouvelle demande mal préparée peut entraîner un second refus, voire alerter les services d’immigration sur un profil jugé à risque. Il est donc préférable d’analyser minutieusement la première demande, de rectifier toute imprécision, ou de se tourner vers un visa classique qui permet d’apporter des justificatifs détaillés et de mieux défendre votre dossier.